À la recherche de l’origine de la maladie de Charcot
Sandrine Bertrand
Du laboratoire expérimental aux responsabilités de direction, le quotidien de Sandrine Bertrand a profondément changé. Ce qui reste inchangé, c’est sa détermination à mettre en mouvement la recherche sur la maladie de Charcot.
Un seul fil conducteur
Originaire de la région marseillaise, Sandrine Bertrand a réalisé l’ensemble de son parcours universitaire à la faculté de Saint-Jérôme, à Marseille. Après quelques années d’études en biologie cellulaire et physiologie, elle s’est ensuite orientée en neurosciences. Une année marquante où elle découvre « une appétence pour l’expérimentation animale », et son désir de poursuivre dans la recherche. Elle réalise ensuite sa thèse sur les réseaux de neurones impliqués dans la locomotion chez le rat. C’est grâce aux enseignements et aux spécialités des enseignants-chercheurs en neurosciences de Saint-Jérôme que Sandrine Bertrand s’est naturellement dirigée vers le même domaine.
À l’issue de ses trois années de doctorat, elle traverse l’Atlantique pour un premier contrat de post-doctorat à Montréal. Elle change de thématique pour étudier l’hippocampe et l’épilepsie. De retour en France, à Bordeaux, elle réalise un second contrat de post-doctorat consacré à la moelle épinière et aux mécanismes de la douleur.
Il faut un point de départ : trouver des solutions chez la souris, puis les tester chez l’Homme.
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Emma Le Garrec
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